Le cri des poètes
Petits bouts de rayon du cercle des poètes
Nous avons à l’esprit par nos plumes, scellé,
Un Éden trop vital pour être révélé,
Notre monde est ailleurs au dessus de vos têtes.
Lisez-nous quelquefois, vous serez bien surpris
De nous voir dorloter la moindre des clochettes,
Ou pleurer de chagrin lorsque le ciel est gris...
La douleur ou la joie emplissent nos rivières
Mais quand la destinée engendre des civières
Le silence est souvent le plus fort de nos cris !
Nos mots, nous les portons comme des amulettes,
Tout près de notre cœur au seuil d'être fêlé ;
Vous saurez que le verbe est un chemin mêlé
D'ortie et de chiendent, de douces violettes !
Nous aimons en ballade au vent des incompris
Notre muse implorer : " Souffle quand tu souhaites ! "
Jusqu'à temps d'estimer nos tourments amaigris.
Car nous vivons ainsi, riches de nos prières
Que, naïfs, nous lançons au-delà des frontières ;
Le silence est souvent le plus fort de nos cris !
Annie et Marlène
Nous avons à l’esprit par nos plumes, scellé,
Un Éden trop vital pour être révélé,
Notre monde est ailleurs au dessus de vos têtes.
Lisez-nous quelquefois, vous serez bien surpris
De nous voir dorloter la moindre des clochettes,
Ou pleurer de chagrin lorsque le ciel est gris...
La douleur ou la joie emplissent nos rivières
Mais quand la destinée engendre des civières
Le silence est souvent le plus fort de nos cris !
Nos mots, nous les portons comme des amulettes,
Tout près de notre cœur au seuil d'être fêlé ;
Vous saurez que le verbe est un chemin mêlé
D'ortie et de chiendent, de douces violettes !
Nous aimons en ballade au vent des incompris
Notre muse implorer : " Souffle quand tu souhaites ! "
Jusqu'à temps d'estimer nos tourments amaigris.
Car nous vivons ainsi, riches de nos prières
Que, naïfs, nous lançons au-delà des frontières ;
Le silence est souvent le plus fort de nos cris !
Annie et Marlène
Schaltinienne double à refrains 30/03/2020
Bonsoir et de nouveau merci et bravo, chère Marlène, pour cette très belle et enrichissante participation ! Que vive longtemps la poésie et ce, de plus en plus ! Notre monde a aussi besoin des poètes !
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Annie
Bonsoir ma douce Annie,
SupprimerC'est qui te suis redevable, je te l'écris ici à nouveau car ma muse donne toujours le meilleur d'elle-même dans nos partages, pour moi ça vaut de l'or !
Gros bisous
Ce matin, j'ai reçu ce poème comme un cadeau...Une forme de poème qui me plaît bien, et le refrain fait sonner les cris du silence dans la musique de vos mots..
RépondreSupprimerIls peignent tout en douceur le monde de la poésie qui se nourrit de chagrin ou de joie.
Un monde qui fait rire les fleurs, pleurer les nuages, chanter les silences.
Un monde qui sème ses prières par de-là les frontières...
Merci
Bonjour Marie,
SupprimerTes billets sont tellement vrais et proches de mes intentions que c'en est troublant. Merci pour ce billet et tous les autres qui me comblent de tant de joie.
Bises
Bravo pour ce duo exceptionnel . Nos mots sont notre combat . il faut continuer à en user au quotidien. Merci pour ce beau partage v!
RépondreSupprimerBonjour Marie,
SupprimerUn poème en ton honneur , poétesse, car je te sais comme moi attachée à la défense de notre belle langue. Cela transpire de tous tes écrits.
Bonne journée
bonjour marlène , mes bravos à toi et annie pour ce magnifique duo qui honorent les poètes du vers classiques , bises
SupprimerBonjour Iris-Véronique,
SupprimerTon billet nous honore grandement connaissant ton talent et ton inclination exclusive pour la poésie classique. Bien sûr tu fais partie des poètes auxquels nous dédions cette schaltinienne à 2 plumes.
Bises confinées